(le français suit)

“Andiwork V” features over an hour of instrumental music divided between five piano pieces, all new compositions that are inspired by five people in the artist’s immediate circle. “This music that I propose is both structured and improvised. It's an album that I wanted to be relaxing first, so all my choices come from this idea. I play for example in a limited register and the choice of notes is specific to each piece. I followed a simple structure, incorporated repetition, and in the end it takes a form that is comforting, even if sometimes difficult to follow,” he explains. This new work by Andy Creeggan will appeal to people looking for background music or a way to relax. “I tested it on several people and chose the pieces accordingly. Even when I was mixing my album, I often fell asleep... or almost,” he laughs.

In short, Andiwork V is a concept album aimed at putting people to sleep. With a piano and some simple effects, Andy Creeggan places himself somewhere between the ambiant projects of Brian Eno and the solo piano works of Keith Jarrett. The music is both thought through and loose, the structures very strict yet allowing for improvisation. All tunes go through a musical process of one sort or another that unfolds over stretched time frames.

******

« Andiwork V » comporte plus d’une heure de musique instrumentale divisée entre cinq pièces au piano, des compositions nouvelles qui sont inspirées de cinq personnes de l’entourage immédiat de l’artiste. « Cette musique que je propose est à la fois structurée et improvisée. C’est un album que j’ai voulu relaxant d’abord, donc tous mes choix viennent de cette idée. Je joue par exemple dans un registre limité et le choix de notes est spécifique à chaque pièce. J’ai suivi une structure simple, incorporé de la répétition et, à la fin, ça prend une forme qui est réconfortante, même si parfois difficile à suivre », explique-t-il. Cette nouvelle œuvre d’Andy Creeggan plaira aux gens qui recherchent une musique d’ambiance ou une façon de relaxer. « Je l’ai testée sur plusieurs cobayes et choisi les pièces en conséquence. Même qu’en mixant mon album, je tombais souvent endormie… ou presque », dit-il en riant.

En résumé, Andiwork V est un album visant à endormir les gens. Avec un piano et quelques effets simples, Andy Creeggan se situe quelque part entre les projets ambiants de Brian Eno et les œuvres de Keith Jarrett. La musique est à la fois réfléchie et lâche, les structures très strictes mais permettant l'improvisation. Tous les airs passent par un processus musical qui se déroule sur des périodes de temps étirées. L'idée est de créer une texture cohérente mais insaisissable.